En s’appuyant (au sens figuré) sur une série de diapositives, Louise Belmas découvre que certaines choses ont eu lieu, alors que d’autres pas. Forte de ce constat, elle s'empare de la puissance symbolique de ces images miniatures pour se demander ce qu'elle aurait pu être, à défaut de ce qu'elle est réellement. Alors qu'on évoquera la victoire de l’Estonie à l’Eurovision, un crash aérien, ou le fait que le violon c’est pas comme le vélo (au sens propre), une proposition d'être au monde fluide apparait en filigrane.
Nous rencontrerons également Heino Tobias, un compositeur estonien minimaliste méconnu (et pour cause…) Avec son soutien, nous tenterons de représenter, donner à voir et à entendre ceux qui peuplent la marge, pour s’émanciper des normes et inventer d’autres possibles.
Par ailleurs, mais pas complètement non plus, certaines choses ne pouvant décemment être dites qu'en chansons, le spectacle est constitué à 38% de musique live et originale, dans une esthétique qui tente humblement de réconcilier la danse contemporaine, le rap et le stand-up subventionné.
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